HISTORIQUE

Les études préhistoriques restent encore insuffisantes et ne sont pas encore assez nombreuses, pour permettre de faire précisément un lien avec les cultures voisines. Cependant, on a réussi à retrouver de nombreuses traces d'anciens fourneaux servant aux Bassari à réduire le minerai de fer afin de fabriquer des outils et des armes qu'on utilisait encore à la veille de l'indépendance.

Les Bassari, les Tamberma et les Kabyé se trouvaient déjà dans les régions montagneuses lorsque arrivèrent de nouvelles populations déplacées par les événements qui déstabilisèrent durablement l'Afrique occidentale comme la Traite des noirs, l'introduction de fusils ou encore les apports des commerçants arabes qui islamisèrent les savanes du nord du pays.

Dans le Nord, les Kotokoli s'y installèrent. Le centre et le sud du pays subirent les conséquences de la montée en puissance des Bariba du Bénin ainsi que du royaume de Dahomey et des Ashantis du Ghana.

 

Les Éwés s'établirent dans le sud, parce qu'ils étaient devenus trop nombreux, ils se sont dispersés dans l'Ouest, jusqu'à la rive gauche de la Volta.

Dès cette époque commencèrent les missions catholiques auquel les protestants ne réagirent qu'au XVIIe siècle.

 

Puis, les Portugais pratiquèrent rapidement un commerce actif et la traite négrière se développa le siècle suivant. Au XVIIIe siècle, les Danois s'implantèrent à leur tour. Ils furent suivis, à partir des années 1780 – 1800, par des groupes de Hollandais, par de nombreux «Brésiliens», des anciens esclaves libérés et rapatriés du Brésil ou des descendants de Portugais installés au Togo, qui participèrent aux échanges côtiers.

En 1883, l'Allemagne décida d'imposer un protectorat sur le Togo. C'est en 1885, lors de la conférence de Berlin qui délimita les zones d'influence économiques européennes en Afrique, que la côte togolaise fut officiellement attribuée à l'Allemagne.

Après le début de la Première Guerre Mondiale, une opération conjointe franco-britannique força les Allemands à capituler dès le mois d'août 1914.

En 1918, par le Traité de Versailles, puis par la convention de Genève à la la Société des Nations Unies, la France et le Royaume-Uni se divisèrent ce territoire.

Le 24 août 1956, le premier ministre qui est le chef du gouvernement est désormais élu par l'Assemblée Nationale, et la république autonome dispose de pouvoirs de plus en plus larges. En 1958, un nouveau référendum, organisé sous l'égide de l'ONU, permit au Togo français d'accéder à l'autonomie, en tant que République, au sein de la Communauté française. Des premières élections ont lieu et c'est alors que Sylvanus Olympio (togolais de souche) remporte la victoire.

Le 27 avril 1960 le Togo obtient son indépendance.

 

De 1960 à 1963, Olympio devient d'abord Premier Ministre puis le 9 avril 1961 Président de la République au détriment de Nicolas Grunitsky soutenu par la France.

Le 13 janvier 1963 au petit matin, Sylvanus Olympio est assassiné sur le seuil de l'ambassade américaine. Cet assassinat, sous l'investigation des autorités françaises, est commis par un groupe de militaires rebelles togolais dont Gnassingbe Eyadema (militaire dans la légion étrangère). Rapidement, un comité militaire insurrectionnel fait appel à Nicolas Grunitsky, qui fut élu président en 1963.

Cependant, les difficultés persistent et le 13 janvier 1967, les militaires prennent à nouveau le pouvoir. La Constitution est suspendue et l'Assemblée nationale dissoute. Kléber Dadjo occupe provisoirement le poste de Premier ministre. Le lieutenant-colonel Étienne Gnassingbe Eyadema prend le pouvoir. C'est alors qu'il met en place peu à peu une dictature militaire avec le soutien de la France.

Devenu Général des armées togolaise, Eyadema, dit le « Dinosaure » des dictateurs africains, décède le 5 février 2005.

Un nouveau putsch militaire met à la tête du pays un de ses fils Faure Eyadema. Il gardera le pouvoir après des élections survenues le 24 avril 2005 sous pression des Nations Unies, élections totalement bafouées, mais bel et bien reconnues par le Gouvernement Français et son « grand ami » Jacques Chirac.

 

                                                                                              Géographie

 

Le Togo est un pays d’Afrique de l'Ouest ayant des frontières                  communes avec le Bénin à l’est, le Burkina Faso au nord, et le Ghana à l’ouest. Sa façade sud est ouverte sur le golfe du Bénin. La population est estimée en 2006 à environ 5,4 millions d’habitants pour une densité de 95 hab/km².

 

Le Togo est l’un des plus petits États africains avec 56 785 km², s’étirant sur 550 km du nord au sud avec une largeur n’excédant pas 130 km. Cette faible superficie n’empêche pas le Togo d’être reconnu pour la grande diversité de ses paysages (une côte de sable fin bordée de cocotiers au sud, des collines, des vallées verdoyantes et des petites montagnes dans le centre du pays, des plaines arides et de grandes savanes plantées de baobabs au nord).

 

Superficie :
totale : 56785 km2
eau : 2400 km2
terres : 54385 km2
comparatif : 2 fois la superficie de la Bretagne   
Frontières terrestre : 1647 km

Pays frontaliers :
Bénin à l'est 644 km
Ghana à l'ouest 877 km
Burkina Faso au nord 126 km

Littoral : 56 km

Zones maritimes :
zone économique exclusive : 200 milles nautiques
mer territoriale : 30 milles nautiques 

CLIMAT

 

ctropical chaud et humide au sud
semi – aride au nord

Terrain :
savanes légèrement vallonnées au nord
collines dans le centre
plateau dans le sud
basse plaine côtière avec de vastes lagons sur la côte

Altitudes extrêmes :
point le plus haut : Mont Agou 986 m

point le plus bas : Océan Atlantique 0 m

 

Capitale : Lomé (796416 habitants)

 

Superficie : 56785 km2

 

Climat : tropical (2 saisons pluvieuses)

 

Population : 5.4 millions d'habitants

 

Monnaie : Franc CFA (1€ = 650 CFA)

 

Langue officielle : français

 

Devise : « Travail, Liberté, Patrie »

 

Fête nationale : 13 janvier – prise de pouvoir de Gnassingbe Eyade

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27 avril – jour de l'indépendance

 

Décalages horaires : 2h l'été, 1h l'hiver

 

Villes Principales :

Lomé la capitale dans la région maritime à la frontière du Ghana

Kpalime au sud-est et Atakpame dans la région des plateaux

Sokode dans la région centrale

Kara dans la région de Kara

Dapaong dans la région des savanes près du Burkina Faso.

 

Religions et croyances : Animiste (50%), Islam (15%), Chrétien (26%), Protestant (9%)

 

Principales ethnies : Éwé (sud), Kabyé (nord), Kotokoli (centre-nord), Bassar (nord-ouest), Tambermas (nord-est), Akposso, Peul

 

Principaux dialectes : Éwé, Mina, Kabyé

 

Revenu moyen par habitant : 270 $

 

Population urbaine : 34%

 

Densité : 95 hab/km2

 

Taux d'analphabétisation des 15/25 ans : 77%

 

Selon l'ONU, le taux d’analphabétisation pour les adultes est respectivement de 51% les hommes et de 53% pour les femmes en 2001.

 

Scolarisation :

École primaire : 88% en 1998

École secondaire : 23% en 1998

Supérieur : 0.2% en 1998

Taux brut de scolarisation : 67%

 

Accès en eau potable :

85% en zone urbaine

34% en zone rurale

 

Principales Maladies : paludisme (25-30% des décès), tuberculose, méningite et de plus en plus le Sida (8% de la population).

 

 

                                                                                                            AGRICULTURE

 

Le territoire du Togo est à 25% cultivé (cela va du petit champ de mil au nord du pays, aux terres argileuses du sud du Togo qui produisent des patates douces et du maïs) et est parvenue à une autosuffisance alimentaire à peu près complète.

 

Le secteur rural fait vivre encore 80% de la population. Les cultures sont très diverses : mil, sorgho, maïs, igname, manioc, cacao, café, karité.

 

Le coton est la principale culture industrielle et le premier produit d'exportation agricole.

 

Par ailleurs, les fortes densités au Togo ont conduit à un besoin accru en bois combustible qui est la cause d'un taux de déforestation les plus élevés en Afrique.

 

 

 

 

 

RICHESSES NATURELLES

 


Le pays possède du pétrole en offshore et aussi du marbre, des attapulgites (argile alumino-magnésienne fibreuse), du manganèse, du calcaire, du fer, de la tourbe, de l'or, de l'uranium, mais surtout un très important gisement de phosphate qui représente plus de 40% des recettes d'exportation.

 

Le Togo est d'ailleurs le cinquième producteur mondial de phosphate.

 

 

 

 

 

ÉNERGIE

 


Le barrage hydroélectrique de Nangbeto sur le fleuve Mono (réalisation conjointe du Bénin et du Togo) fournit entre le quart et le tiers des besoins en électricité des 2 pays. Le Togo et le Bénin dépendent pour 70% du Ghana.

 

 

 

 

 

INFRASTRUCUTRE PORTUAIRE

 


Le port autonome de Lomé est le seul port en eau profonde de la sous région (de la Côte d'Ivoire au Nigéria), il dispose d'infrastructures et d'équipements adaptés à des trafics diversifiés.

 


INFRASTRUCTURES ROUTIERES ET FERROVIAIRES

 


L'axe Nord-Sud (route internationale N°1), qui relie Lomé à Dapaong et la frontière du Burkina Faso, constitue pour le Togo son principal axe de communication favorisant les échangent commerciaux avec les pays sahéliens. L'autre axe routier important (route internationale N°2) relie Accra au Ghana et Cotonou au Bénin passant par Lomé au Togo.

 

Le réseau ferroviaire comprend 340 km de voies ferrées, dont le principal tronçon est de 256 km : Lomé/Atakpame/Blitta (vers le nord). Aujourd'hui le réseau ferroviaire n'est plus utilisé, sauf quelques tronçons par des entreprises industrielles du sud du pays.

 

 

 

 

 

ZONES FRANCHES

 


Comme de nombreux pays africains (Sénégal, Île Maurice, Namibie),le Togo s'est doté de zones franches dès la fin des années 80 sur incitation américaine. La réglementation togolaise concernant l'implantation en zone franche est souple. En plus des nombreux avantages qu'accorde le code des investissements, les zones franches du Togo offres aux entreprises exportatrices agréées un des meilleurs environnements réglementaires d'Afrique de l'Ouest.

 

Les entreprises implantées en zones franches : chaussures, ordinateurs, cd, peintures industrielles, pâtes alimentaires, pharmaceutiques, huiles végétales, cosmétiques, prothèses dentaires, transport routier ...

 

Les zones franches et le port de Lomé (zone franche aussi) permet toutes sortes d'échanges économiques et marchands, notamment l'essor de trafics de narcotiques, de diamants, d'armes ...

 

 

 


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